En cette période de rentrée scolaire, toutes les familles sont bien occupées aux préparatifs, dont le célèbre et angoissant magasinage de la rentrée. Des listes de matériels scolaires tout aussi nombreuses que bien précises nous rappellent que l’apprentissage a un coût. Un coût qui ne cesse d’augmenter selon une récente étude sur les dépenses de la rentrée scolaire qui indique une augmentation de 43,5%. Face à cet exercice inévitable, nous pouvons nous questionner sur la pertinence de ce capitalisme extrême. Comment pourrions-nous réviser cette grande dépense et tenter de réduire au maximum notre empreinte écologique au passage?
La dette écologique en croissance inquiétante
Selon le Global Footprint Network, le 8 août dernier était le jour du dépassement . Pas le dépassement scolaire, ou de soi, mais le jour où les habitants de la terre ont commencé à emprunter au futur ce que la nature pouvait fournir en un an pour nourrir et combler les besoins des humains. S’endetter financièrement pour vivre est déjà en soi un problème épineux et aux conséquences malheureuses, mais s’endetter avec nos ressources naturelles est un suicide collectif. Il semble que nous commencions à vivre à crédit de ressources de plus en plus tôt dans l’année. En 1971, nous commencions à vivre dans le rouge écologique à partir du 24 décembre, un emprunt de 7 jours est dorénavant devenu un emprunt de 145 jours et la spirale continue. En 45 ans, nous avons atteint encore un recul inquiétant : 40% d’emprunt, c’est catastrophique. Comment pourrions-nous gérer une entreprise qui agirait ainsi? Elle serait acculée à la faillite à très brève échéance. Les générations à venir auront sans doute de nouvelles leçons d’économie à apprendre, mais surtout à nous enseigner puisque le réveil sera brutal. Il faut déjà 1,6 planète Terre pour fournir à la demande mondiale, imaginez que certains pays comme l’Australie, consomment en proportion plus de 5,4 fois les ressources naturelles disponibles.
Le capitalisme naturel devient une urgence
Il faut donc dès maintenant modifier les manuels scolaires et réviser notre conception de l’économie. Le capitalisme naturel est une forme d’heureux mélange entre priorités écologiques et économiques, certains l’appellent l’écocapitalisme ou l’économie verte. Il y a essentiellement quatre fondements à retenir pour instaurer un capitalisme dit naturel:
- Accroître radicalement la productivité des matières premières : sur ce point, une entreprise comme la nôtre permet une deuxième vie, et souvent plus, à la production du carton . Il faut encourager ces entreprises qui permettent de tels gains écologiques.
- Pratiquer le biomimétisme : c’est en quelque sorte de réduire à zéro la production de déchets en assurant un cycle vertueux à tous les déchets. Nous avons de belles perspectives à ce niveau avec le biogaz et bien d’autres initiatives municipales en gestion des ordures ménagères.
- Promouvoir une économie de services et de location : en d’autres mots favoriser l’usage collectif de biens et services au lieu de favoriser la multiplication des achats. Les économies de collaboration et de partage en sont déjà deux belles percées qui donnent l’espoir.
- Investir dans le capital naturel : il s’agit ici de favoriser le financement de toutes solutions qui permettent de restaurer ou améliorer les écosystèmes de la planète. C’est impératif de mettre en priorité ces projets pour la survie de notre espèce.
Il en revient donc de la responsabilité de tout un chacun de pratiquer quotidiennement les meilleures actions écologiques. Vos enfants sont les meilleurs terreaux fertiles pour changer le monde. Apprenez-leur les vertus des 3RV (réduire, réutiliser, recycler et valoriser), et voici quelques idées issues de nos articles précédents :
- Un retour en classe bien organisé avec le carton et la créativité.
- Amusez toute la famille avec les boîtes en carton pendant l’été
- Utopique la vie avec zéro déchet?
N’oubliez pas que ce n’est pas le montant investi pour être bien habiller et équiper les enfants qui feront la différence à l’école si nous n’avons pas une planète en santé à leur léguer. Joignons nos convictions et enseignons le capitalisme naturel aux enfants, c’est une question de survie.
Bonne rentrée scolaire
L’Équipe Cartonnerie Montréal™