Vous avez sans doute tous entendu parler de la tendance émergente « Zéro déchet », inspirée de cette idée folle que Béa Johnson a rendue plus tangible et accessible avec son livre « Zéro déchet »? Sinon, voici en gros le résumé de cette histoire aux fins de compréhension de ce billet. Cette famille française, déménagée en Californie, en a eu assez de leur style de vie américain où tout semble avoir été pensé pour être polluant; grosses maisons, grosses voitures, terrains hyper toilettés, suremballage, etc. Ils décidèrent de se lancer un défi, en tentant de produire zéro déchet. Le livre est en fait, le résumé de leur expérience. Voilà un projet ambitieux, et qui bouscule de bout en bout les habitudes de vie.
La simplicité volontaire revue et corrigée
Vous vous souvenez sans doute, vers la fin des années 90, le phénomène de la simplicité volontaire qui faisait jaser beaucoup et qui attira plusieurs adeptes. Et encore plus récemment, ce phénomène des micromaisons, ou « tiny houses », qui accentue l’intérêt pour cette façon de vivre simplement et modestement. Pour certains, cette façon de vivre rime avec sacrifices, et pour d’autres, avec sobriété heureuse, comme plusieurs surnomment la simplicité volontaire. Il faut bien le dire, le regard posé sur ces adeptes en est souvent un d’intrigue et de questionnement. Comment peut-on vivre comme ça dans notre société moderne? Si cette simplicité n’est pas si volontaire pour quelques-uns, force est d’admettre que vivre selon cette philosophie est la base pour produire zéro déchet. Disons que vivre sans produire le moindre déchet est la nouvelle génération d’une philosophie encore plus écologique et plus engagée.
Un changement d’habitude qui commence par un changement d’attitude
Vous aurez compris que remplacer sa brosse à dents par un bâton de bois, et son shampoing par du bicarbonate de soude, ou faire seulement l’achat de produits en vrac en combattant le fléau du suremballage n’est pas naturel pour nous. Il faut d’abord changer notre attitude face à notre empreinte écologique. Les 3RV sont un bon début pour comprendre comment y arriver graduellement.
Commençons par réduire la consommation, chaque jour. Un petit geste tangible facile : dites non à un achat impulsif. Attendez 24 heures avant d’en confirmer le besoin.
Ensuite, réutiliser aussi souvent que possible. C’est d’ailleurs le cœur de notre entreprise, la réutilisation de boîtes légèrement utilisées. (Visitez notre page Facebook pour une promotion d’achat)
Recycler sans compromis. Notre société polluante a mis beaucoup d’efforts sur cet aspect, et il faut continuer davantage.
Valoriser. Nous avons fait plusieurs billets sur des idées en ce sens, c’est l’aspect le plus créatif et amusant. Il s’agit de donner une 2e vie à des objets ou des matériaux condamnés au dépotoir.
Au final, le défi en vaut la peine. La famille de Béa a réduit les dépenses familiales de 40%, et ils semblent plus heureux. Le sentiment de ne pas contribuer à la détérioration de la planète est euphorique, et l’idée que d’autres joignent nos efforts est réjouissante. Pour l’équipe de Cartonnerie Montréal™, vivre selon cette philosophie est l’ héritage du fondateur qui avait vu, il y a plus de 60 ans, l’importance de changer notre attitude certes, mais l’importance de se donner des moyens pour changer nos habitudes.
Une question pour vous : seriez-vous prêt à relever le défi « Zéro déchet »? Dites-nous pourquoi ou comment!
L’équipe Cartonnerie Montréal™
PS Un journaliste du Journal Métro a tenté l’expérience si vous croyez que c’est impossible. Voici son récit.